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Cette jeune rappeuse, originaire de Lyon, a d'abord fait couler beaucoup d'encre avec sa "Lettre au Président" qui a passionne? les plus grands médias français comme le Huffington Post ou Le Parisien par la justesse de son propos. Elle présente ici son premier album.

Premier album studio très attendu du trio americana formé par Norah Jones, Sasha Dobson et Catherine Popper. Depuis 2008, quand leur agenda le permettait, les trois filles écumaient les clubs ensemble avec un répertoire subtil de standards folk et americana, pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Christine and the Queens est bien une artiste solo, son nom a rallonge est l'hommage à une rencontre artistique fondatrice, celle de travestis musiciens à Londres. Auteur, compositrice, interprète, elle est la tête et le corps en mouvement de ses chansons.

L'album a été réalisé par deux réalisateurs de renom, Jonathan Quarmby (Benjamin Clementine, Eagle Eye Cherry, Finlay Quaye... ) et Fink (John Legend, Banks... ), et porté par des textes signés par Rose, Arno, Ben Mazué, Hyphen Hyphen...

Un projet original - musical avant tout, qui se trouve à la croisée de la peinture, de la littérature et du théâtre : la compositrice française Graciane Finzi a imaginé huit tableaux orchestraux inspirés de tableaux d'Edward Hopper, sur lesquels se posent des textes du poète français Claude Esteban, et récités par Natalie Dessay. Accompagnée du Paris Mozart Orchestra dirigé par Claire Gibault, et par des sommités du jazz, la cantatrice nous invite à un voyage musical au coeur de l'Amérique profonde.

Lancinant, rythmé de salves électriques qui nous ramènent brutalement au réel, parcouru de boîtes à rythmes sous chloroforme capables de s'emballer d'un coup vers la transe la plus pure, ponctué de pianos étouffés, emballé de mélodies étirées et stretchées, hanté de chants qui ricochent en écho, et habité par un duo pop parfait avec Flavien Berger, cet album est un drôle de stupéfiant. Une sorte de nuage sonore sidérant, où planent les ombres du shoegaze, l'italo électrifiée du label Italians Do It Better, les intonations mouillées de Lana del Rey, des bribes de Depeche Mode, la torpeur actuelle de la vaporwave, des fragments de Bel Canto, et où se télescopent autant les années 90 que 2000. Un dique de tous les possibles, où le temps suspend son vol, où la transe prend le pas sur l'engourdissement et où les contraires s'attisent !

"Je me suis promis d'enlever toutes les barrières, musicalement, et de me faire confiance un petit peu plus. Voire totalement." Une promesse que Patrick Fiori relève avec brio sur cet album : outre sa collaboration avec son ami de longue date Jean-Jacques Goldman, Patrick a invité Icare à lui écrire un titre, mais également Soprano et Slimane pour deux duos. Particulièrement impliqué dans l'écriture et la composition, il confirme avec cet album son envie de "garder sa place dans la chanson française".

S'il y a bien un compositeur à qui l'on ne peut pas reprocher de raconter des fables, c'est bien Fred Pallem. En plus de vingt ans de travaux, jamais il ne se répète, depuis son premier album de compositions avec son Sacre du Tympan en 2002, jusqu'à sa dernière Odyssée en 2018. Son parcours est truffé d'hommages aux compositeurs qu'il vénère (François de Roubaix), au cinéma qui le passionne (Soul Cinéma, Soundtrax), voire aux dessins animés de son enfance (Cartoons). Mais ce que l'on sait moins, c'est que Fred Pallem est également un amoureux des mots. On aurait pu le deviner par ses multiples collaborations avec des chanteurs et chanteuses (Lavilliers, Barbara Carlotti, MC Solaar, Clarika... ) mais aujourd'hui les mots prennent le devant avec ce disque hommage aux fables de La Fontaine.

Le groupe a profité de l'arrivé tardive du printemps 2013 pour s'enfermer dans les backrooms d'un studio parisien et accoucher sous péridurale d'un septième album qu'ils s'empressèrent de baptiser, faisant là encore une fois la preuve de leur vivacité d'esprit légendaire : septième ciel.

Deux ans après un 1er album intitulé Il suffit d'y croire, celle que l'on qualifie de nouvelle "étoile" de la chanson française (référence à son nom de scène qui signifie étoile en japonais) présente son 2e opus. C'est dans le tourbus d'une tournée de plus de 140 dates à travers la France que naît cet album baptisé Sommeil levant. A présent âgée de 23 ans, Hoshi a su acquérir une maturité qu'elle met en exergue avec brio dans 14 nouvelles compositions qu'elle signe intégralement de son statut d'autrice-compositrice-interprète. Elle y aborde des thèmes plus personnels sur des mélodies résolument modernes, dans lesquelles on retrouve des influences tantôt plus urbaines, tantôt plus électroniques, sans trahir l'essence pop-rock qui lui a ouvert les portes du succès. Parmi ces 14 titres, Hoshi nous embarque dans un voyage coloré entre ses souvenirs d'enfance (SQY, Enfants du danger), ses blessures personnelles (Amour censure, Bouche de métro, Marche ou rêve), et ses premiers pas dans la vie d'artiste (Sommeil levant, Fais-moi signe).

La journaliste interroge le lien entre la figure de la sorcière dans l'Europe de la Renaissance et les représentations et préjugés contemporains sur la femme indépendante, âgée ou sans enfant. Elle aborde la relation de cause à effet entre la chasse aux sorcières et le rapport guerrier qui s'est développé à l'égard des femmes et de la nature. Prix de l'essai Psychologies-Fnac 2019. ­Electre 2019

Nourri de rencontres avec des spécialistes du sujet, l'auteur a mené une enquête à la fois personnelle et historique pour comprendre l'hypersensibilité et découvrir des manières de vivre avec le mieux possible. 34 entrées présentent chacune un mot sur cette tendance de la personnalité, assorties d'un exercice simple pour apprendre à l'assumer. ­Electre 2021

Josquin Desprez, princeps musicorum, prince des musiciens, comme l'ont appelé ses contemporains est aujourd'hui surtout connu pour son oeuvre religieuse, Messes et Motets, qui a été amplement interprétée et enregistrée. De façon surprenante, ses chansons ont peu retenu l'attention des interprètes, si ce n'est celles à 5 et 6 voix, éditées après sa mort par l'éditeur anversois Tilman Susato dans son septième livre de 1545. Doulce Mémoire s'est penché sur des chansons à 3 et 4 voix, sans doute plus anciennes dans l'oeuvre du maïtre "hennuyer" ; par leur diversité de langages et de thématiques (parfois populaires), ces chansons constituent un programme varié à la fois sérieux et déluré, témoignage de l'art inégalé de Josquin Desprez.

Le magistral « The Power of the Dog » de Jane Campion, avec Benedict Cumberbatch, est l'un des films les plus honorés de l'année. La musique originale du compositeur Jonny Greenwood (guitariste du groupe culte Radiohead), nominé aux Oscars et aux BAFTA, a été saluée par la critique et a remporté le prix de la meilleure bande originale dans 13 grandes organisations de critiques. Le film a remporté également trois Golden Globes dont celui du meilleur film dramatique, ainsi que l'Oscar de la meilleure réalisation pour Jane Campion lors de la 94e cérémonie des Oscars, le 27 mars 2022.